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engagement ?

Brassens l'a chanté " mourir pour des idées, d'accord mais de mort lente..." ; vous me direz que cette citation conduit  directement au non-engagement... pas si simple ! il y a des circonstances et conditions dans lesquelles l'engagement s'impose en tant que choix délibéré, pas par application automatique, systématique et bornée d'un présupposé idéologique : c'est comme cela que je comprends la phrase de Brassens et qu'il faut, je crois, la comprendre. Brel a exprimé la même chose, me semble-t-il, à sa façon dans sa chanson "la Bastille" : "on a pris la bastille... alors qu'il aurait fallu s'aimer" !

Prenons un exemple :

1956 : le socialiste Guy Mollet promet, lors des élections législatives de cette année là, que, si le parti socialiste est appelé au gouvernement, il règlera la question algérienne de la manière suivante : cessez-le-feu (la guerre ou plus exactement le "maintien de l'ordre" musclé était en action depuis novembre 1954) et négociations avec les fellaghas c'àd les indépendantistes algériens (représentés par le très modéré Ferat Abbas). Les élections sont gagnées par le parti socialiste. Le socialiste Guy Mollet devient chef du gouvernement. Que fait-il ? au lieu de respecter son engagement envers ses électeurs, il fait le contraire c'àd la guerre en envoyant les jeunes du contingent faire leur service militaire en algérie (les soldats du contingent sont appelés ainsi à courir sus aux fellaghas)

Cet exemple est très intéressant quant à la notion d'engagement. Doublement intéressant : d'abord parce que le parti socialiste et son chef de l'époque Guy Mollet n'ont pas respecté l'engagement qu'ils avaient pris pendant la campagne électorale envers les électeurs, ensuite par ce que face l'extrême importance de l'enjeu (guerre ou paix) le retournement de veste de monsieur Guy Mollet aurait dû logiquement entraîner un engagement massif des citoyens contre la sale guerre ainsi mise sur les rails par les socialistes de l'époque ! Or il n'en fut rien. L'engagement en question n'eût globalement pas lieu ; seule une petite minorité a lutté pour l'indépendance de l'algérie et l'arrêt de la guerre imbécile déclenchée "en grand" par les gouvernement socialiste Guy Mollet... Même démission de la masse qu'en mille neuf cent quarante !

Pourquoi cela ? C'est tout pour aujourd'hui ; dans un prochain article, nous essaierons de comprendre.

 

 

bon. J'ai l'impression que Voltaire intéresse : tant mieux ! Son humour était féroce ; ses bons mots aussi. J'en ai parlé dans mon précédent article (où j'exposais comment Voltaire a dézingué Freron...). Pour Voltaire, tout pouvait être écrit ; il n'y avait pas de "pensée unique", pas de censure admise, pas de langue de bois. Il écrivait clair et net, il parlait haut et fort contre les abus qu'il voyait. Sans complaisance. Cela manque cruellement aujourd'hui. Il n'avait pas peur de "choquer". Il se positionnait sans frayeur. Il me fait penser au Zola de l'affaire Dreyfus écrivant "J'accuse". Il me fait aussi penser à Maupassant qui toujours a refusé l'académie française et les honneurs. Je vous conseille sur Maupassant l'excellente bibliographie écrite sur celui- ci par une chercheuse anglaise dont je vous citerai le nom dans un prochain article, un "pavé" de mille pages (à une près) suivant Maupassant au jour le jour (et cet auteur voyageait beaucoup, Corse, Algérie, Italie...) de sa jeunesse fortement marquée par Flaubert à sa fin (terrible comme on le sait). Cette bibliographie mérite d'être lue et décortiquée malgré ses mille pages rendant sa lecture parfois un peu rude...

C'est tout pour aujourd'hui.   

 

bon. J'ai l'impression que Voltaire intéresse : tant mieux ! Son humour était féroce ; ses bons mots aussi. J'en ai parlé dans mon précédent article (où j'exposais comment Voltaire a dézingué Freron...). Pour Voltaire, tout pouvait être écrit ; il n'y avait pas de "pensée unique", pas de censure admise, pas de langue de bois. Il écrivait clair et net, il parlait haut et fort contre les abus qu'il voyait. Sans complaisance. Cela manque cruellement aujourd'hui. Il n'avait pas peur de "choquer". Il se positionnait sans frayeur. Il me fait penser au Zola de l'affaire Dreyfus écrivant "J'accuse". Il me fait aussi penser à Maupassant qui toujours a refusé l'académie française et les honneurs. Je vous conseille sur Maupassant l'excellente bibliographie écrite sur celui- ci par une chercheuse anglaise dont je vous citerai le nom dans un prochain article, un "pavé" de mille pages (à une près) suivant Maupassant au jour le jour (et cet auteur voyageait beaucoup, Corse, Algérie, Italie...) de sa jeunesse fortement marquée par Flaubert à sa fin (terrible comme on le sait). Cette bibliographie mérite d'être lue et décortiquée malgré ses mille pages rendant sa lecture parfois un peu rude...

C'est tout pour aujourd'hui.   

 

Pourquoi Voltaire ?

parce que je trouve qu'il a tout exprimé. Il a écrit "si dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer". Il a du par périodes se réfugier à l'étranger pour échapper à l'intolérance et à la persécution des certains de ses contemporains. Il avait choisi d'habiter à Ferney, devenu l'actuel Ferney-Voltaire, pour échapper plus facilement à ses ennemis. Il pensait et il pensait juste. Il ne rêvait pas ; il était dans le réel ; son aversion pour Jean-Jacques Rousseau venait en partie de là. Il pensait et il agissait : voir l'affaire Calas. Il était moderne et l'est toujours. Il a écrit tant de choses admirables et notamment ceci : "l'autre jour au fond d'un vallon, un serpent piqua jean Freron. Que croyez-vous qu'il arriva ? ce fut le serpent qui creva". Quel chef d'oeuvre de texte règlant son compte à un médiocre ! Transposez : en changeant le nom du médiocre visé, vous pouvez pour le surplus réutiliser ce bijou littéraire pour règler poliment leur compte à tous les médiocres actuels... Comme l'aurait, parait-il, dit Charles De Gaulle à un de ses ministres : "vaste programme, M. le ministre"...!

C'est tout pour aujourd'hui.

C   

 

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