ben oui, na ! quitter le bateau serait une remise en question tellement totale de mon (notre) mode vie que j'veux pas... ou plus exactement, si je le voulais, je pourrais pas... car quitter ma petite auto, ma petite télé, mon petit portable, mon mobile mes machines à toutes sortes de choses, et tout le reste que le progrès scientifique nous a depuis un bon siècle et demi apporté, non voyez-vous, je peux pas ! je veux bien randonner mais à condition d'aller au point de de départ de la ballade en auto, d'avoir tout mon matériel de rando moderne, récent et sophistiqué comme si pour aller en rando il suffisait de mettre une paire de chaussures à ses pieds et de marcher ! non ! c'est plus compliqué que cela ! il faut un sac à dos millet, des chaussures salomon, des polos synthétiques qui, miracle, bloquent la sueur dans le dos et vous empêchent d'être mouillé ! il faut des crèmes contre le soleil, un bob pour se couvrir la tête mais attention pas n'importe quel bob acheté n'importe où ! non un bob "classe" acheté cher chez le vendeur de bob à la mode le plus kitch que vous pourrez trouver ! et un tas d'autres produits encore tous aussi peu utiles en pratique que fermement conseillés !

Réécoutez Boris VIAN dans une de ces chansons, il a chanté cela et très bien. Car il ne faut pas déserter la consommation sinon vous serez fusillé. La consommation c'est la croissance et la croissance est , paraît-il, notre moteur !!! remarquez que personne ne remarque que le moteur est fatigué, à bout de souffle comme dirait Godart, qu'il part en morceaux en lambeaux bientôt il n'aura  plus de roues il faudra le porter sur nos épaules mais tant que le moteur tourne, tout roule ma poule...

Parce que oyez, bonnes gens, oyez : le chat se mord la queue et on tourne en rond. Pour acheter faut du pognon, et il est où en ce moment le pognon ??? Où est-il donc le pognon que jadis on trouvait en seine comme l'a (presque) chanté Brassens dans sa ballade du temps jadis ? où sont-ils donc les gens heureux de la ballade des gens heureux ??? Les gens heureux il semble qu'ils soient de plus en plus difficiles à trouver ... chez "monsieur tout-le-monde" je veux dire car évidemment si vous fréquentez le beau linge, les gâtés de la télé, du show-biz, de la politique, des arts et lettres patentés, des syndicats dits représentatifs qui en fait le sont de moins en moins car ils ont de moins en moins d'adhérents, vous ne pouvez pas vous rendre compte ! bon aglaée m'appelle ; à demain.

PS : vous aviez compris, je me dépêche de rire avant que d'en pleurer ... !

D'abord voici les références du bouquin cité dans mon précédent article. Il s'agit :

auteur : valérie IGOUNET - -titre : "robert FAURISSON, portrait d'un négationniste" - éditeur : denoël - DP : mars 2012

- contenu : j'y reviendrai peut-être car il présente de l'intérêt ; pour l'immédiat :

- thèse contraire à celle de Faurisson : voir le livre de Jean-Claude PRESSAC "les crématoires d'Auschwitz. La machinerie du meutre de masse" (paris, CNRS, 1993)

- film en référence : "portier de nuit"

- la Shoa a eu lieu. La façon "technique" dont elle a eu lieu ne change rien à l'horreur absolue de ce qui s'est passé.  

C'est tout pour aujourd'hui. Le titre de ce court billet ne correspond pas au contenu ; mais vous aurez le contenu dans mon prochain numéro car aujourd'hui je suis pressé !

Bye.

J'avais annoncé que j'indiquerais le titre et l'auteur de la bibliographie de Maupassant dont j'ai précédemment parlé dans ce blog.   Donc voici : l'auteur est Marlo JOHNSTON, le titre est "Maupassant", l'éditeur Fayard et le dépôt légal 2012.

Je ne résiste pas à l'envie de vous indiquer les pages qui, dans ce pavé de 1000 pages (environ), m'ont particulièrement plu et la raison de l'intérêt que j'y ai trouvé :

pages 873-874-881 : sur dieu et son existence ou pas.

page 771 : sur Ernest Renan (premier écologiste ?) - déduction : Maupassant était déjà écolologiste avant que le terme ne soit apparu en politique

page 781 : évolution de Maupassant par rapport à la normandie

page 794 : Adolphe Thiers vu par Maupasssant

page 583 : sur la jeunesse ; et page 590 : sur la vieillesse (poême)

pages 686-687 : sur le tremblement de terre qui se produisit en 1887 sur la côte d'azur

pages 374-375-376 et jusqu'à 390 : vision prémonitoire de Maupassant sur l'algérie (où il s'est rendu)

page 417 : sur les gens du monde

En ce moment je suis en train de livre une bibliographie de Robert FAURISSON , personnage très controversé et ses thèses aussi ! Immédiatement je retiens déjà de ce bouquin qu'extrême droite et extrême gauche peuvent arriver à bien s'entendre... Cela vous étonne ? moi pas car il suffit de se rappeler le pacte germano-soviétique de 1939 entre Staline et Hitler pour que l'étonnement s'évapore aussitôt. Nous reparlerons de cette bibliographie dans un prochain article.

Bonnes vacances d'été à tous ceux qui sont sur le départ.    

je vous disais donc comme Georges Brassens "mourir pour des idées, d'accord mais de mort lente..." en ajoutant aussitôt "toutefois c'est plus compliqué que cela..." ; en effet il peut survenir des circonstances qui mènent à l'engagement réfléchi, personnel, pas "moutonnier" ; il y faut une atteinte inacceptable à une valeur propre à la personne qui, du fait de cette atteinte ressentie par elle intolérable, en vient à s'engager. La valeur "liberté" est peut-être la seule à mériter que l'on s'engage, la liberté qui pour chacun s'arrête (ou devrait s'arrêter...) là où commence celle d'autrui. Là est, me semble-t-il, un des critères pouvant justifier un engagement. Ainsi, de Chirac président de la république française, l'Histoire ne se souviendra sans doute guère que de son refus de faire la guerre à l'Irak de Saddam Hussein, engagement sous la forme du refus de se joindre à cette guerre voulue par les USA et refus que les faits ont justifié puisque il est apparu finalement, une fois la guerre faite, que les motifs allégués pour la déclencher (possession par l'Irak d'armes de destruction massives, y compris nucléaires) étaient faux ! Ce fut l'occasion pour Villepin de faire à l'ONU un beau discours au nom de la France... ce qui lui donna des ambitions présidentielles... on connait aujourd'hui la suite. L'engagement desinteressé est rare, comme c'est bizarre... ; décryptée la langue de bois, cela devient trop souvent "aller à la soupe" ! 

Nous avons vu précédemment que l'engagement supposait des critères ; on ne peut pas s'engager sur tout tout le temps. Sinon on tombe dans l'idéologie bécasse, on devient le poisson auquel le pêcheur tend un appât et qui saute dessus aussitôt...

Ce n'est pas la solution... mais alors laquelle ?

Nous essaierons d'en dégager quelques grandes lignes lors de notre prochain numéro. Bye !